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le Tai Chi Interesse t il les enfants ?


2 AOUT 2014 Tai Chi au C.R.E.P.S. de la Plaine des Cafres
G
râce à Brigitte Adame

En sollicitant la présence d’enseignants de Tai Chi et Qi Gong parmi d’autres intervenants extérieurs à ses stages de Body Karaté, Brigitte Adame (Ecole d'études de Karaté à la Saline) montre concrètement par l’action ce qu’est un esprit sportif, sa générosité, son sens de l’ouverture et du partage de faite deviennent un exemple à suivre. Belle démonstration s’il en est.

Ces opportunités tant pour les èleves que pour les professeurs permettent la découverte et l’échange enrichissant de rencontres sportive et humaine. Notamment pour les plus jeunes dont on pourrait se demander s'il y a une réelle adéquation entre cette discipline mystérieuse et leurs motivations naturelles


L’expérience nous montre que Oui le tai chi peut être une source de motivation pour les plus jeunes. Les anciens Maîtres de Tai Chi nous ont précisé que les jeunes en pleine croissance devaient particulièrement s’exercer à étirer leurs tendons encore plus que les adultes et force est de constater qu’effectivement cela est nécessaire pour qu’ils y trouvent un intérêt.

Bien sur l’effort musculaire que cela nécessite les incite par moment à remonter sur leur jambes mais pris au jeu de l’imitation nombreux sont ceux qui motivés par l’exemple du professeur vont se surpasser et garder la fameuse position du « cheval de fer » d’autant plus que le Qi Gong possède le formidable avantage de dévier le mental de la douleur grâce à une gestuelle des bras qui va capter et développer une attention soutenue pour être ne serait-ce que suivi approximativement, la photo ci-dessous en est un bel exemple


L
es mouvements et postures du Tai Chi peuvent « paraître » de peu d’intérêt à une simple observation du mental, mais leur pratique démontre comme tous les autres sports que leurs exécutions nous révèlent nos limites inconscientes. Il s’agit là de la première découverte sur soi-même et des croyances que l'on entretient sur nos compétences.

Notre corps physique possède des capacités qui varient en fonction de l’entraînement qu’ont leur accorde, sans cet entraînement il ne reste que suppositions et imagination (domaine du rêve propre à la jeunesse et aux artistes).

La pratique confronte notre imaginaire à la réalité physique, de la naît l’humilité. Il appartient au professeur de doser l’exercice pour ne pas la transformer en déception mais au contraire en dépassement de soi. Le Tai Chi ne déroge pas à cette règle et c’est en cela que même un jeune y trouvera un intérêt.

La capacité de maîtriser un équilibre précaire (dextérité), de dépasser la douleur musculaire qu’occasione une posture (endurance), d’imiter et reproduire un enchaînement complexe (observation, coordination), sont autant de satisfactions qui amènent une confiance en soi dont on a ardemment besoin au plus jeune âge et qui fortifie l’esprit .

En bref il suffit qu’il y ait une difficulté et que l’on arrive à la dépasser pour être pris au jeu.
Les filles seraient-elles plus attentives que les garçons ? Leurs postures sont déjà très fidèles au modèle…

Et n’oublions pas que le tai chi est un art martial il y a donc des mouvements à deux et des confrontations physiques. Inévitablement l’ambiance monte de plusieurs décibels.

Tous nos remerciements à Brigitte Adame pour cette belle opportunité


-Photos : Baltazhar Samilor Copyright : JADE

 
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