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Tai Chi Interesse t il les enfants ?

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AOUT 2014 Tai Chi au C.R.E.P.S. de la Plaine des Cafres
Grâce à Brigitte Adame
En sollicitant la présence d’enseignants de
Tai Chi et Qi Gong parmi d’autres intervenants extérieurs à ses stages de
Body Karaté, Brigitte Adame (Ecole d'études de Karaté à la Saline) montre
concrètement par l’action ce qu’est un esprit sportif, sa générosité, son
sens de l’ouverture et du partage de faite deviennent un exemple à suivre.
Belle démonstration s’il en est.
Ces opportunités tant pour les èleves que pour
les professeurs permettent la découverte et l’échange enrichissant de rencontres
sportive et humaine. Notamment pour les plus jeunes dont on pourrait se
demander s'il y a une réelle adéquation entre cette discipline mystérieuse
et leurs motivations naturelles
L’expérience nous montre que Oui le tai chi
peut être une source de motivation pour les plus jeunes. Les anciens Maîtres
de Tai Chi nous ont précisé que les jeunes en pleine croissance devaient
particulièrement s’exercer à étirer leurs tendons encore plus que les adultes
et force est de constater qu’effectivement cela est nécessaire pour qu’ils
y trouvent un intérêt.
Bien sur l’effort musculaire que cela nécessite
les incite par moment à remonter sur leur jambes mais pris au jeu de l’imitation
nombreux sont ceux qui motivés par l’exemple du professeur vont se surpasser
et garder la fameuse position du « cheval de fer » d’autant plus que le
Qi Gong possède le formidable avantage de dévier le mental de la douleur
grâce à une gestuelle des bras qui va capter et développer une attention
soutenue pour être ne serait-ce que suivi approximativement, la photo ci-dessous
en est un bel exemple

Les mouvements et postures du Tai Chi peuvent « paraître » de
peu d’intérêt à une simple observation du mental, mais leur pratique démontre
comme tous les autres sports que leurs exécutions nous révèlent nos limites
inconscientes. Il s’agit là de la première découverte sur soi-même et des
croyances que l'on entretient sur nos compétences.
Notre corps physique possède des capacités
qui varient en fonction de l’entraînement qu’ont leur accorde, sans cet
entraînement il ne reste que suppositions et imagination (domaine du rêve
propre à la jeunesse et aux artistes).
La pratique confronte notre imaginaire à la
réalité physique, de la naît l’humilité. Il appartient au professeur de
doser l’exercice pour ne pas la transformer en déception mais au contraire
en dépassement de soi. Le Tai Chi ne déroge pas à cette règle et c’est en
cela que même un jeune y trouvera un intérêt.
La capacité de maîtriser un équilibre précaire
(dextérité), de dépasser la douleur musculaire qu’occasione une posture
(endurance), d’imiter et reproduire un enchaînement complexe (observation,
coordination), sont autant de satisfactions qui amènent une confiance en
soi dont on a ardemment besoin au plus jeune âge et qui fortifie l’esprit .
En bref il suffit qu’il y ait une difficulté et que l’on arrive à la dépasser
pour être pris au jeu.
Les filles seraient-elles
plus attentives que les garçons ? Leurs postures sont déjà très fidèles
au modèle…
Et n’oublions pas que le tai chi est un art martial il y a donc des mouvements
à deux et des confrontations physiques. Inévitablement l’ambiance monte
de plusieurs décibels.
Tous nos remerciements à Brigitte Adame pour cette belle opportunité
-Photos : Baltazhar Samilor Copyright : JADE |