La
règle du Nagual précise :
«Les
guerriers «femelles» s’appellent
les
quatre orients,
les
quatre coins
du carré,
les
quatre humeurs,
les
quatre vents,
les
quatre personnalités féminines
différentes qui constituent la race humaine».
La
première est l’Est.
Elle s’appelle ordre. Elle est optimiste, légère et douce,
insistante comme une brise continue.
«La
deuxième est le nord.
Elle s’appelle force. Elle est fertile en ressources, agressive,
directe, tenace comme un vent violent.
«La
troisième est l’ouest.
Elle s’appelle sentiment. Elle est portée à l’introspection,
pleine de remord, rusée, sournoise comme une bouffée de
vent glacée.
«La
quatrième est le sud.
Elle s’appelle croissance. Elle est nourrissante, bruyante,
timide, tiède comme un vent chaud».
la
conscience universelle ou «Aigle» demande aux femmes ce
qui est le plus subtil et le plus dur à maîtriser, il leur
donne donc le vent à combattre
qui deviendra, une fois vaincu, leur allié, leur auxiliaire
indéfectible.
Le combat avec le vent
ne se gagne pas dans la peur et la résistance mais avec
courage et calme, ce qui exige à la fois puissance et souplesse.
Cet apprentissage requiert, selon la tradition yaqui, d’ouvrir
sa conscience au sacré pour percevoir les liens qui unissent
visible et invisible.
Par
CARLOS CASTANEDA
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: TAICHI-JADE.COM